Vous souhaitez lancer une activité complémentaire tout en conservant votre emploi principal ? Le statut d’indépendant à titre complémentaire est fait pour vous. Il offre une grande flexibilité, des charges sociales réduites et une opportunité de développer un projet entrepreneurial sans prendre de risques majeurs.
Découvrez ici comment devenir indépendant à titre complémentaire, les conditions, la fiscalité, les avantages, les obligations et les démarches à suivre.


- Qu'est-ce qu'un travailleur indépendant à titre complémentaire ?
- Qui peut devenir indépendant à titre complémentaire ?
- Démarches administratives : où et comment s'inscrire pour devenir indépendant à titre complémentaire ?
- Comment est taxé un indépendant complémentaire ?
- Lancez une activité secondaire tout en gardant votre emploi principal
Qu’est-ce qu’un travailleur indépendant à titre complémentaire ?
Un indépendant à titre complémentaire représente l’individu qui exerce une activité indépendante tout en conservant un autre statut professionnel principal : salarié, fonctionnaire, ou encore allocataire social dans le cadre du dispositif tremplin indépendant. Le but est de combiner un revenu principal sécurisé avec une activité entrepreneuriale secondaire.
Qui peut devenir indépendant à titre complémentaire ?
Vous y avez droit si vous vous retrouvez dans l’un des cas suivants :
- Salarié à au moins 50 % (intérim : 235 h/trimestre ; enseignant statutaire : 60 % ; non statutaire : 50 %) ;
- Fonctionnaire à 50 %, avec une activité de min. 8 mois ou 200 jours ;
- Ayant droit à une indemnité de maladie ou d’invalidité (avec accord du médecin-conseil et indemnité de la mutuelle) ;
- Chômeur, via le dispositif Tremplin-indépendants (jusqu’à 12 mois avec maintien de l’allocation) ;
- Stagiaire en formation professionnelle individuelle en entreprise (FPI) ;
- Pensionné (le plafond varie en fonction de l’âge, régime de retraite, carrière… Vérifiez avec l’INASTI).
Démarches administratives : où et comment s’inscrire pour devenir indépendant à titre complémentaire ?
Voici les étapes à suivre pour se lancer :
- Préparer votre projet : choisir une activité complémentaire (ex. freelance, e-commerce, artisanat…) ;
- Ouvrez un compte bancaire professionnel ;
- S’inscrire via un Guichet d’entreprises qui se charge de simplifier les démarches (en vous inscrivant auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) et en activant votre numéro TVA) ;
- Activer un numéro d’entreprise à la BCE (Banque-Carrefour des Entreprises) chez un guichet d’entreprises ;
- S’affilier à une caisse d’assurances sociales (ex. Securex, UCM) ;
- Régler la partie TVA, si votre activité y est soumise.
Comment est taxé un indépendant complémentaire ?
Les revenus générés par l’activité complémentaire sont imposés comme des revenus professionnels et s’ajoutent à vos autres revenus (salarié, fonctionnaire, etc.). Le pourcentage d’imposition varie en fonction de la somme globale de vos revenus annuels.
Voici un tableau cotisations sociales indépendant complémentaire :
Revenus nets annuels | Cotisation trimestrielle estimée |
---|---|
≤ 1 881,76 € | Pas de cotisation (seuil de dispense) |
Entre 1 881,76 € et 17 008,88 € | Cotisation partielle proportionnelle |
> 17 008,88 € | Cotisation complète comme un travailleur indépendant à titre principal |
Les cotisations sociales sont donc calculées sur base de vos revenus réels mais restent moins élevées qu’en activité principale, si vous ne dépassez pas le seuil 17 008,88 €.
Lancez une activité secondaire tout en gardant votre emploi principal
Si vous envisagez de devenir indépendant à titre complémentaire, prenez le temps de vous informer et d’être bien accompagné. C’est une C’est une occasion idéale pour développer vos compétences, tester un projet ou simplement améliorer vos finances en toute sécurité !
Pour obtenir un accompagnement personnalisé, il est conseillé de contacter une caisse d’assurances sociales, un comptable spécialisé ou encore votre guichet d’entreprise local.
FAQ
1. Quels sont les frais à prévoir pour démarrer une activité en tant qu’indépendant complémentaire ?
Le coût principal concerne l’enregistrement de votre entreprise auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE), effectué par un guichet d’entreprises agréé comme Securex, pour un montant de 109 € (exonéré de TVA). Si vous devez activer un numéro de TVA, cela représente un coût supplémentaire de 60 € (hors TVA), également pris en charge par le guichet.
Certaines communes belges encouragent l’entrepreneuriat en remboursant les frais d’inscription à la BCE.
2. Ai-je besoin d’un numéro de TVA comme indépendant complémentaire ?
Cela dépend du type d’activité exercée : il est important de vérifier votre situation auprès d’un guichet d’entreprise agréé ou de l’administration fiscale. Par exemple, si vous exercez une profession libérale (exercée de manière indépendante : artisans, auto-entrepreneurs, commerçants), vous n’êtes pas automatiquement soumis à la TVA.
3. Quel est le revenu maximum indépendant complémentaire ?
Il n’existe pas de plafond légal de revenus en tant qu’indépendant complémentaire. Ceci dit, si vous dépassez un seuil annuel de 17 008,88 €, vous paierez des cotisations égales à celles d’indépendant à titre principal.