Imaginez un réseau d’entraide où les victimes se transforment en survivants, l’isolement en solidarité et la douleur en résilience. Il s’agit du monde du service d’aide aux victimes, une ressource inestimable qui tend la main aux personnes en quête de justice et de défense de leurs droits.
Pour reprendre votre vie entre vos mains après l’acte que vous avez subi, il ne vous reste plus qu’à poursuivre la lecture pour prendre connaissance de tout ce que vous devez savoir sur les services d’aide aux victimes !
- Qu’est-ce que le service d’aide aux victimes ?
- Quels sont les différents types de services d’aide aux victimes disponibles ?
- Quelles sont les types d’infractions pour lesquelles une victime peut recourir à ce service ?
- Comment les victimes d'actes criminels peuvent-elles accéder à ces services et quel est le processus pour obtenir de l'aide ?
- Existe-t-il des programmes d'aide financière ou d'indemnisation pour les victimes d'actes criminels ?
- Coût et temps de traitement
- Surmontez les épreuves de la vie dès maintenant
Qu’est-ce que le service d’aide aux victimes ?
Le service d’aide aux victimes est un service offert aux personnes qui ont été victimes d’actes criminels. En effet, ce dernier vise à accompagner les victimes depuis le trauma jusqu’au dépassement de l’acte qu’ils ont vécu, en leur offrant un soutien émotionnel, social, juridique et financier.
Quels sont les différents types de services d’aide aux victimes disponibles ?
Les victimes ont droit à de nombreux types d’aides qui se présentent comme suit :
1. Aide après les faits ou en vue d’une plainte
Les responsables de cette cellule orientent les victimes et les guident pour les mener à faire face aux conséquences de l’acte criminel et pour porter plainte.
2. Informations et soutien durant la procédure
Ce service offre aux victimes des informations claires sur les développements de leur procédure judiciaire.
3. Aide sociale ou aide psychologique
Les services d’aide aux victimes jouent également un rôle essentiel dans la gestion de l’impact psychologique et émotionnel d’un crime. En effet, ils proposent une écoute bienveillante, des thérapies individuelles ou de groupe, des consultations avec des psychologues ou des psychiatres spécialisés dans le traumatisme, ainsi que des programmes de soutien pour aider les victimes à surmonter leurs difficultés.
4. Conseils juridiques ou assistance d’un avocat
En ce qui concerne le soutien juridique et le conseil, les victimes peuvent bénéficier de l’aide des associations d’aide aux victimes qui peuvent les informer sur leurs droits, les assister dans leurs démarches judiciaires et les mettre en relation avec des avocats spécialisés.
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5. Aide à la communication avec l’auteur des faits
Les responsables de cette cellule tentent de faciliter la communication entre la victime et l’auteur des faits, notamment dans les cas de médiation pénale.
6. Service d’aide pour enfants
Il s’agit des équipes SOS enfants qui disposent de spécialistes de l’enfance qui possèdent une expertise spécifique dans le soutien aux enfants victimes, pour mettre fin à leur maltraitance. Ces professionnels sont formés pour reconnaître les signes de traumatisme chez les enfants et pour adapter leur approche en conséquence.
Quelles sont les types d’infractions pour lesquelles une victime peut recourir à ce service ?
Les individus ayant droit au service d’aide aux victimes, doivent avoir subi l’un des actes suivants :
- Accident de la route ;
- Acte terroriste ;
- Cybercriminalité :
- Cyberharcèlement ;
- Discrimination et délit de haine ;
- Harcèlement ;
- Maltraitance à l’égard des personnes âgées ;
- Maltraitance à l’égard des enfants ;
- Traite des êtres humains ;
- Violence conjugale ou intrafamiliale ;
- Violences sexuelles ;
- Toute autre infraction.
👉 Dans le cas de violence, les responsables vous guideront même pour obtenir votre divorce.
Comment les victimes d’actes criminels peuvent-elles accéder à ces services et quel est le processus pour obtenir de l’aide ?
Pour prendre contact avec le service d’aide aux victimes, il existe deux différents organismes à contacter selon votre situation, que nous détaillerons dans ce qui suit :
Pour ce qui est de la région wallonne et des francophones de Bruxelles
Dans ce cas, l’organisme responsable est l’administration générale des maisons de justice. En effet, il existe au moins un service d’aide aux victimes par arrondissement judiciaire auquel vous devez vous déplacer afin de bénéficier de l’aide dont vous avez besoin, selon votre cas. Pour reconnaître le plus proche de chez vous, vous n’avez qu’à consulter la carte interactive représentant leurs emplacements.
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Pour ce qui est de la région flamande et des néerlandophones de Bruxelles
En ce qui concerne ces régions, c’est le Centre for General Welfare (CAW) qui est responsable du service d’aide aux victimes. Afin de bénéficier de leurs prestations de soutien proposées, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez soit :
- Les contacter par courrier (réponse dans 48 heures au maximum) ;
- Discuter avec les responsables en mode chat (du lundi au vendredi de 13 à 17h) ;
- Passer un appel gratuit au 0800 13 500 (tous les jours de la semaine de 9 à 17h) ;
- Vous rendre au centre le plus proche de chez vous.
Ces services s’efforcent de répondre aux besoins des différents groupes de victimes, qu’il s’agisse de victimes de violence domestique, d’agression sexuelle, de traite des êtres humains, de terrorisme… Ils mettent en place des programmes spécifiques pour prendre en compte les besoins spécifiques de chaque groupe.
Existe-t-il des programmes d’aide financière ou d’indemnisation pour les victimes d’actes criminels ?
Afin de demander la réparation de votre préjudice, plusieurs voies d’indemnisation sont susceptibles, selon le cas par cas. D’ailleurs, ce sont les responsables du service d’aide aux victimes qui vous orienteront vers la voie d’indemnisation à mener. A titre d’exemple, nous notons les voies suivantes :
- Les assurances ;
- L’action civile ;
- La Commission pour l’aide financière aux victimes d’actes intentionnels de violence ;
- Le Fonds commun de garantie.
👉 Le montant d’indemnisation ne peut pas être précisé au préalable, car il est précisé par l’entité responsable à chaque fois selon les différentes circonstances de l’infraction.
Coût et temps de traitement
Qu’il s’agisse de l’administration générale des maisons de justice pour la région wallonne et des francophones de Bruxelles ou encore du Centre for General Welfare (CAW) destiné à la région flamande et des néerlandophones de Bruxelles, les démarches sont totalement gratuites.
Par ailleurs, les délais de traitement varient en fonction de chaque cas spécifique et peuvent aller jusqu’à plusieurs mois.
Surmontez les épreuves de la vie dès maintenant
Le service d’aide aux victimes s’affirme comme une plateforme essentielle pour ceux qui ont été touchés par des injustices. Il offre un soutien inébranlable, une oreille attentive et une voie vers la reconstruction. Ne restez pas seul(e) face aux épreuves, faites-vous entendre et prenez part à cette communauté de survivants qui n’accepte pas le silence comme seule réponse.
Alors, dès cet instant, prenez contact avec les organismes de ces services selon la région ou vous habitez, comme explicité dans ce qui précède !